Le 17 avril 2004, par gabzéta,
Je m’attendais a me retrouver dans un petit atelier d’artisan menuisier-plaquiste, le truc avec des copeaux partout et qui sent bon la colle à bois... Mais là, c’est en face d’une méga villa avec mur d’enceinte et vue plongeante sur la piscine que je me retrouve... Je sonne.
BZZ, la caméra se met en marche à l’interphone :
Bonjour, je viens pour travailler sur le site Internet !
Ahoui, rrentrrez (énorme accent portugais)
ccccrrrr, le portail electronique s’entrouvre et me laisse passer, puis se referme derriere moi...
Me voila face à la maison, dans une cour hyper tape à l’oeil, j’apprendrais plus tard que monsieur a tout fait lui même, mais pour l’instant la seule chose que j’apprends, c’est que le doberman, là-bas, à côté de la piscine, m’a repéré...
A vrai dire, j’ai un très mauvais souvenir de doberman de quand j’étais petit, du genre il était sur le point de me sauter à la gueule quand on l’a rattrapé de justesse par le collier. Alors pendant longtemps les chiens, j’ai évité... Puis ca c’est tassé avec le temps... même si pour les dobermans en liberté, j’ai franchement du mal...
Ca y est le voila qui dévale le sentier dans ma direction... Toute retraite est impossible -Fin du flash back de quand j’étais petit- pas le temps de penser à ça : Je m’immobilise, puis avance à tous petits pas sans mouvements brusques : fous-moi la paix sale-chien ! je me mets a penser tres fort. Allez-casse-toi ! fous-moi la paix !
Le voila qui ralentit et se met à me tourner autour en silence... On se regarde dans les yeux... Un grand moment de western comme dans les Dents de la mer... Puis un type au téléphone sors de je ne sais où :
èntrrez, ènrtrez ! parrr itchi, ah !ah ! Il est pas méchant !
Mouais... Grrr, je préfère les chats !!