Le 29 juin 2005, par Lézard Vert,
Hier, c’était la soirée de départ de l’ami J. C’est quelqu’un que j’ai connu en Afrique...
...dans mon groupe de bénévoles, lors de l’été que j’ai passé là-bas. J. vit à Paris depuis quelques temps, mais là il s’apprête à repartir dans son Nord natal, avant de se lancer dans un nouveau périple africain.
Ce type a quelque chose d’incroyable : où qu’il aille, quelle que soit l’atmosphère, il se fait des amis. Un air amical, de la tchatche, de l’humour, une bonne dose d’ouverture d’esprit et voilà ce que cela pouvait donner, pour sa soirée d’adieux :
Deux Chinois, l’un de Mandchourie, l’autre (de sexe féminin) de Shanghaï. Le premier est jeune chercheur en géopolitique, vit en France depuis cinq ans et garde un accent à couper à la tronçonneuse.
Une jeune Française, hyper élégante, grande fumeuse et grande dépressive, ancienne prof vacataire d’histoire-géo et envisageant de le redevenir
Un Français, également jeune chercheur en géopolitique, rentrant d’un séjour bien trash en Guinée (son sujet de recherche), plaisantant beaucoup et parlant fort
L’ami J lui-même, Français avec quelques racines polonaises, baroudeur et très productif en matière de connaissances et d’amis
Une Algérienne réalisant un troisième cycle en aménagement urbain et gestion du patrimoine, appliqué au Maghreb et au Proche-Orient
Une Française aux lointaines origines espagnoles, salariée dans un collectif d’associations militant pour la non-violence
Une autre Algérienne (elles étaient cinq au total !), chirurgien-dentiste à Paris
Deux autres encore, étudiantes en anglais se destinant à la traduction
La cinquième, une créature de rêve, thésarde, spécialisée dans l’étude de la religion chiite (aspects politiques, religieux, sociaux)
Sans compter trois amis de l’un des invités, venus le rejoindre un peu plus tard...
Et votre serviteur, franco-iranien, ex-étudiant en histoire, se destinant à l’enseignement secondaire puis universitaire.
Tout ce petit monde a réussi à tisser des conversations, riches ou simples, et à développer une ambiance fort agréable.
Pour finir, j’ai failli oublier de dire que la scène se passait dans un bar du Marais, à Paris...
... où le service était assuré, en toute logique, par une jeune Américaine de Los Angeles !
C’était une soirée d’une apparente grande mixité, et ils sont tous calés en plus : chercheur, étudiant, thésard. Pourquoi ce titre "Tour de Babel" ? c’est une référence à une mixité ?
Marco
Oui, je cherchais une expression assez parlante (et qui claque un peu ;-)) pour évoquer à la fois le mélange des origines et (un peu moins) la variété des professions.
Mais cette expression est inexacte, puisque nous parlions tous français. :-/ Sauf à la fin, quand il ne restait plus que mister J. et moi, où j’ai eu l’occasion de parler un peu anglais avec la serveuse californienne.
(Qui n’était pas grande, blonde et bronzée et ne se déplaçait pas en roller :-D - mais qui était fort mignonne tout de même. ;-))