Le 30 novembre 2005, par Lézard Vert,
Soudain, un glapissement aigu résonne dans la salle. Tout le monde sursaute, regarde autour : rien...
... C’était le cri d’un chien qui se serait fait marcher sur la patte. Mais il n’y a pas de chien dans un lieu d’enseignement et de travail comme celui-là. Encore une blague d’un de ces sales gamins.
Plus tard. Un groupe de ces mêmes jeunes sort de l’établissement à la suite de plusieurs jeunes filles. Ils se poussent du coude, font les idiots, l’un d’eux fait mine de se précipiter vers les filles. Un autre crie en déformant sa voix : "eh mad’moiselle ! vous êtes charmante mad’moiselle" !" Pfff, aucune maturité.
Le même jour : ils sont rassemblés devant le bâtiment après avoir pris leur déjeuner. Un garçon semble déchaîné : il feint de donner des coups de pied à son pote, l’autre se met à gigoter comme un clown, le premier éclate d’un rire suraigu, et ça continue comme ça plusieurs minutes.
Encore plus tard. C’est bientôt la fermeture, il n’y a plus beaucoup de monde dans la salle de travail. Dehors il fait nuit depuis un bon moment. L’un des types revient dans la salle, pose son livre sur une table et commence un numéro de claquettes. Voyant cela, un autre arrête de lire, se lève et se met à danser en remuant les épaules et une opulente poitrine imaginaire, comme une danseuse de cabaret.
La préparation au CAPES d’histoire-géo 2006 de la fac de St-Quentin, ça devient vraiment n’importe quoi.