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20h30. ding dong ! C’est l’heure de quitter le boulot et de reprendre le vélo ! J’arrive au parking et là, ca discute ferme : "c’est pas possible ! il est barjot ! ya des barjots !"
C’est un de mes collègue d’équipe qui parle, apparemment on lui a attaché son vélo avec un antivol qui n’est pas le sien, il hallucine, il comprend pas ce qui se passe. Autour de lui, les autres se marrent, mais pas trop parce qu’il est dans la merde, pour rentrer chez lui maintenant !
Je regarde ça dans la (...)
Un jeudi vers 18h. A Lyon, à un bout de la passerelle du Palais de Justice, côté Presque-Ile. Il fait beau. Une petite fille de bientôt 5 ans va à la bibliothèque...
Elle rencontre un homme assis par terre, avec une petite coupole posée à côté de lui. Il a comme compagnon un gros chat allongé sur un semblant de couverture. La petite fille court caresser le chat, et je réfrène mon "non, Mélanie !". Quel mal fait-elle, après tout ?
Elle caresse le chat avec douceur, et elle bavarde. L’homme (...)
Usine de Gerland, 20H. Après sept heures à répéter 1850 fois les mêmes gestes, je me sens moyennement en forme. Enfin, la journée est finie, c’est déja ça. Je termine de me changer dans les vestiaires, les collègues de nuit, déja fatigués, viennent prendre la relève.
L’un deux me demande de lui prêter 40 centimes pour un café. Moi, j’ai pas envie, il est pas très sympathique et je sais qu’il trouverait une excuse bidon pour se défausser si moi, je lui demandais. MAis bon, je compatis, la (...)
J’ai banni la télé de chez moi, mais ne croyez pas que cela empêche de s’informer. Il y a pour ça un autre instrument : la radio.
Je déjeunais tranquillement chez moi en écoutant, justement, les infos à la radio. A la toute fin de ces infos, juste avant qu’il n’y ait plus rien à dire, le présentateur revient sur le conflit israélo-palestinien et rappelle ce dont personne ne parle jamais : la construction d’un mur pour séparer Israël des territoires Palestiniens. Construction qui se cache (...)
A fond en vélo sur le boulevard ! A droite, Deux voitures garées, un gros chien qui court de l’une vers l’autre, il saute sur son maitre,"Bin oui mon gros chien !", puis met ses grosses papattes sur la portière arriere de la caisse... Panique ! Maimaitre le chasse de là et frotte sa tuture, la sueur au front.
Moi, ça me fait bien rigoler ! Ca me rappelle au début du mois, le matin de "formation" à l’usine... Blabla sécurité, propreté, solidarité, et même management voire économie !! le tout (...)
Ça commence sur la place, à deux pas de chez moi. Je sors mon chien. Une vieille bâtarde qui perd la vue, qui rhumatise... Pour l’amener au canisite, il faut soit traverser la place, soit suivre les caniveaux, ce qui représente un « détour ». J’opte pour le détour tous les matins, parce qu’il arrive que ma vieille chienne ne puisse pas se retenir avant d’être arrivée au canisite.
C’était le matin de la journée sans voiture. Nos citoyens les plus obéissants suivent ce genre de mouvements (...)
Cet été, j’ai eu le plaisir de me rendre utile (vous avez lu « d’être exploitée »...) en tant que stagiaire.
L’équipe avec laquelle j’ai travaillé était toujours partante pour manger croissants et autres viennoiseries à la pause café de 10h. Après avoir réussi un concours pour la poursuite de mes études, je me suis gentiment pliée à ce rituel gastronomique.
Le fameux matin arrive ainsi que l’heure fatidique. On se réunit donc tous dans un bureau assez grand pour papoter un peu. Tout le (...)
Il est 21h, Enfin chez moi. Fatigué, la tête comme... comme après huit heures d’usine, quoi ! Ecroulé sur mon canapé, je m’apprête à entrer dans une intense méditation transcendentale, quand un monstrueux YO ! MOTHERFUCKER !! jaillit à travers mes (trois) fenêtres ouvertes... Hein ? quoi ? qu’est-ce-qui-s’passe ?
Ah ! Bon ! Ce sont les voisins d’en face qui profite du mini-jardin de leur pavillon de coloc’ pour faire une petite teuf... Ils ont des super bonnes enceintes, tout le quartier en (...)
Dimanche, dans un vide grenier. Nous nous promenons, mon épouse et moi-même, malgré ma réticence à chiner parmi les ringardises en plastique made in 70s. La musique est des plus affreuses, le DJ pleure sa jeunesse, les années 80 et le pire de ce qu’elles ont pu produire d’un point de vue musical. La mauvaise humeur s’installe mais nous finissons par arriver sur le stand d’un ami, but avoué de notre présence ici.
Décidé à l’extraire de son calvaire, et à fortiori, moi du mien, je m’apprête à (...)
Dans l’escalier d’un immeuble familier, puisque c’est celui où je vis. La descente est alerte, la journée sera ensoleillée, je suis de bonne humeur. Je croise mon voisin, un adolescent avec qui j’entretiens de cordiaux rapports. Jusque là, tout va bien.
Le blabla habituel n’y change rien, on sait que malgré nos échanges ultra-conventionnels, quelquechose peut se passer, qu’il suffit d’être patient.
J’arrive le premier en bas, la porte me renvoie l’image d’une jeune fille, une perle noire du (...)
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