Le 21 février 2004, par AnCé,
Voilà c’est vendredi soir, alors pour se détendre, avec mon amoureux on décide de se faire une petite sortie...
Et on donne rendez-vous à quelques potes dans un bar qu’on adore. On aurait dû se méfier... Car les copains ne peuvent venir, Madame a la migraine, Monsieur est crevé de sa semaine de boulot... Bref on est tous les 2 devant le bar... Il est archi plein ! Tant pis, va pour un petit resto réputé "bon et sympa".
Entrée, quelques minutes d’attente, personne à l’horizon, mais le cadre est agréable, la déco sympa, on patiente donc de bonne grâce.
Enfin placés à une table, nous lisons la carte, apéro ? Oui apéro ! la spécialité de la maison (genre kir, mais sympa avec des bulles) et un kir (normal, standard, un kir quoi !) !
Et là problème : le truc de la maison, comme le kir... ont un goût de médicament ! c’est fâcheux, mais, bon... Nous choisissons nos entrées et plats, sans toucher à nos apéros bizarres. Et puis on papote, on papote... Le resto se remplit, les plats arrivent, jamais sur notre table, ça sent bon... on a de plus en plus faim... Nous toujours rien ! 20 minutes, 30 minutes... 50 minutes.
Nos voisins (arrivés APRES nous) en sont au plat de résistance ! La moutarde commence à nous monter au nez !
La serveuse s’approche,
"Euh, si dans 5 minutes on est pas servi, nous on s’en va !"
"euh, ben, euh c’est un peu long, je vais voir en cuisine..." répond elle un rien gênée (tout de même).
Trois minutes après, nos salades sont servies. Ouf ça fait du bien ! C’est bon, nous voilà un peu plus sereins... à tort !
Le plat de résistance est très beau, mais la viande est plutôt récalcitrante, le gratin a un goût de bouilli et je renverse le kir non terminé sur le jean de mon cher et tendre, en voulant lui refiler en douce les champignons ! Ca continue... Au moment des douceurs... cerise sur le gâteau (oui oui... facile), le fondant au marron a un goût de.... noix de coco ! Celui au chocolat aussi !
Enervés, fatigués, nous avons fui, appréciant à peine les apéros offerts par la maison, car pris de maux de ventre, nous sommes vite rentrés siroter une verveine, car curieusement... il y a quelque chose qui n’est pas passé !