Le 7 octobre 2003, par gabzéta,
Usine de Gerland, 20H. Après sept heures à répéter 1850 fois les mêmes gestes, je me sens moyennement en forme. Enfin, la journée est finie, c’est déja ça. Je termine de me changer dans les vestiaires, les collègues de nuit, déja fatigués, viennent prendre la relève.
L’un deux me demande de lui prêter 40 centimes pour un café. Moi, j’ai pas envie, il est pas très sympathique et je sais qu’il trouverait une excuse bidon pour se défausser si moi, je lui demandais. MAis bon, je compatis, la nuit va être longue et en plus, coup de bol, j’ai 40 cents sur moi.
Merci, j’ai trop besoin d’un café, je t’en paierai un demain !
Demain.
Usine de Gerland, 20H. Après sept heures à répéter 1850 fois les mêmes gestes, je me sens moyennement en forme. Enfin, la journée est finie, c’est déja ça. Je termine de me changer dans les vestiaires, les collègues de nuit, déja fatigués, viennent prendre la relève.
Une pièce tombe de mon pantalon. Le type du café se précipite dessus. Eteint, je ne réagis même pas.
Oh, une pièce ! C’est à toi machin ? (s’adresse à un autre collègue)
Non, Non.
(moi) Ah, je crois que c’est moi qui l’ai fait tomber.
Oh, ben tant pis ! Ah, ah.
C’est rien, tu me devras 60 centimes comme ça.
Quoi, de quoi ? J’te dois rien, moi !
Eh, bien, t’as la mémoire courte.
Euh, non, j’ai... La mémoire longue !
Grrmbl. C’est bon, je lache l’affaire... Avec un autre con sur ma liste noire.
Mais dessous tes airs d’écrivains de minuit-tot le matin, tu serais pas un peu bidon toi ???
PS : Efface le celui-ci tiens...
Attends, ATTENDS, je viens de le relire !... Euh, en fait non. Toujours rien. :-D
Halala, ils nous feront toujours rire, les contremaîtres d’usine déguisés en internautes. Encore plus que les casseurs de grèves du magasin Mistigriff ou les journalistes de "Paris Obs" qui veulent qu’on leur écrive leurs articles sur le covoiturage à leur place.
Je me comprends. C’était des private jokes pour vieux lecteur du site. :-)