Le 6 janvier 2004, par Malick,
On dira ce qu’on voudra mais Paris - Dakar, c’est quand même mieux sans Gérard Holtz...
4 heures d’avion et hop ! bienvenue dans le berceau de l’humanité. Dans tous les sens du terme d’ailleurs. Non seulement nos origines s’y trouvent (certains ségrégationnistes feraient bien de se le rappeler...) mais c’est là que j’ai trouvé un souffle, que dis-je, une tornade d’humanité.
Le hasard des rencontres a fait que j’ai vite sympathisé avec un dakarois, qui m’a très vite fait rencontrer sa famille. Et là on entre dans une autre dimension, où l’on prend le temps de savourer la vie. Et où on se souvient à quel point les relations humaines, c’est bon.
D’ailleurs c’est simple, au bout d’une heure j’avais réellement l’impression de faire partie de la famille. Mais non, suis-je bête : je faisais partie de la famille. A tel point que la grand-mère, veillant sur son petit univers, m’a très vite rebaptisé : désormais au Sénégal je m’appelle Malick.
Me voilà, petit gars de l’est, soudainement propulsé dans un univers jusqu’alors insoupçonné : un inconnu (même s’il ne vous offre pas de fleurs) n’est pas forcément une menace. Sauf un bien sûr : Gérard Holtz...
Bien d’accord avec toi, ce paris-dakar potorisé n’est que l’expression de notre individualisme ’nordique’.
Un reste de colonialisme donne le droit à quelques capitalistes finis d’utiliser un continent pour aire de jeu alos que ses habitants tentent de vivre décemment.
C’est une débauche de conneries et c’est bien dommage parcequ’il est très beau et comme tu le souligne il faut prendre le temps de connaitre ses habitants.