Le 8 février 2005, par Lézard Vert,
Des mésaventures et des tragédies qui s’abattent sur quiconque tente d’acheter un punching ball.
Le frère de mon ami A. est romancier à ses heures. Comme A. est mon ami d’enfance, je connais ledit romancier, JF de son prénom, depuis bien longtemps et je l’ai toujours bien apprécié.
Il y a 6 ou 7 ans j’ai eu le plaisir de lire le manuscrit de son premier roman. Il s’agit d’une aventure se passant à notre époque et en grande partie à Paris (notamment autour du vieux 5e arrondissement), une ville où je ne vivais pas à l’époque mais qui me faisait beaucoup rêver. C’est aussi un roman plein de magie, de fantastique, de sombres découvertes archéologiques et d’arts martiaux. Le prologue de l’histoire prend place dans une salle d’entraînement où un maître et un élève s’affrontent au kung-fu. Ce livre, je l’ai vraiment savouré, d’abord parce qu’il était bien fait et encore plus parce que son auteur était l’un de mes potes.
Plusieurs fois, je l’ai repris pour le relire ou en parcourir des passages précis.
Or donc, voilà qu’au début de l’année 2004 je m’installe à Paris dans un petit studio et que j’entreprends de faire quelque chose qui n’a rien à voir avec la choucroute. A savoir, m’acheter un punching-ball. C’était une acquisition que je voulais faire depuis assez longtemps. Je parcours les pages jaunes et trouve quelques magasins de sports de combat. Je téléphone au premier, où l’on me dit qu’ils ont ce que je cherche. Je décide de m’y rendre.
Cela se trouve près du Panthéon. Un petit magasin au fond d’une cour pavée, dans un vieil immeuble... Avec juste au-dessus, un dojo et une salle d’arts martiaux, gérée par la même assoc que ce magasin. Hum... un vieux dojo au fond d’une cour pavée, dans le quartier Latin ? Cela aurait pu me faire réfléchir, mais non, car après tout, il y a beaucoup de clubs d’arts martiaux dans Paris.
Quelques mois plus tard, séduit par ce club, je décide d’y aller pour quelques séances à l’essai. Je remarque non loin de là, 2 restaurants tibétains. Dans le roman de mon pote, il était question d’un resto tibétain où se réfugiait la jeune héroïne. Intéressant !
Plusieurs événements se passaient aussi à la Sorbonne, qui se trouve tout près d’ici.
Il y a aussi un café tout près du dojo, dont la disposition rappelle celle d’un autre évoqué dans le même bouquin.
J’ai compris peu à peu que ces quelques rues et le dojo qui se trouve au centre étaient le lieu dont s’était inspiré ledit ami romancier. J’ai ensuite appris, en lui en parlant, que c’était la même salle où il avait lui-même appris le kung-fu !
Tout ça, parce que je voulais m’acheter un punching ball.
L’an de grâce deux mille cinq. Lézard, reptile de la maison des Vert, à tous ceux présents et à venir, salut.
C’était le but, jeune impertinent ! :-p
Je voulais parodier les titres de romans ou de récits à l’ancienne. Du genre : Des épisodes fameux et extraordinaires vécus par le fils du vicomte de Crécy au cours de son expédition dans les montagnes du Tonkin. B-)
Je reste, Monsieur, votre très humble et très dévoué serviteur.