Le 2 mai 2004, par Gidéon Stargrave,
En milieu d’après midi, tranquillement installé chez moi, je mange un plat composé de pommes de terre, de poireaux et d’oignons, le tout saupoudré de parmesan.
C’est pas mal, mais quand même y’ a un goût bizarre. Bon, j’engloutis mon assiette et fini cette petite collation par un yaourt à la confiture de coing. Ah, un goût étrange ces patates, ça râpe la langue, un petit picotement chimique au fond de la gorge. Bon, je vais reprendre un autre yaourt avec un peu plus de confiture, ça fera passer cet arrière goût de plus en plus désagréable. Le repas est fini, j’ai d’autres choses a faire, étendre la lessive par exemple ; enfin, les jours fériés ça sert à ça. Dix minutes après que l’ordre soit parti du haut de mon cortex je me lève de mon fauteuil et me dirige dans la cuisine puisque c’est dans la cuisine qu’a trouvé place mon lave linge. Tout en retirant le linge humide de la machine, mon regard se pose sur le tuyau d’évacuation de l’eau usée, je vérifie que le fil de fer qui le maintient à l’évier est bien en place : ça va. Mon regard se porte ensuite sur une passoire posée dans l’évier, celle là même qui m’a servi à rincer les pommes de terre maintenant dans mon estom...
non ! La passoire, les patates, l’eau usée de la machine à lavée, non ! Le petit arrière goût bizarre, non ! Un instant d’inattention, la passoire pleine de patate posée dans l’évier pendant que la machine tourne, nooon !