Le 12 septembre 2003, par gabzéta,
Je pédale tranquillos sur la route/piste cyclabe étroite, au milieu d’un paysage urbain grandiose : a ma gauche, une monstrueuse barre de béton, d’environ 345 000 logements tous identiques. A ma droite, la même chose mais en verre et en bureaux d’affaires.
Devant moi, plusieurs voitures sont garées n’importe comment à travers la piste... Je fais un écart et les foudroie du regard. Un type semble chercher quelque chose par terre sur la route... Un autre se plaint à la cantonade " Ya des gens complétement cinglés, c’est pas possible ! "
Curieux, je me retourne sans m’arreter de rouler( balaise ! ), oui, bon, ya bien une voiture qui bloque la sortie du parking... Pas de quoi faire un drame !
Quand j’entends soudain de petits chocs derrière mon dos, puis c’est une pluie de pierre qui s’abat à quelques mètres devant moi ! Des débiles sont entrain de caillasser la rue, du haut de je ne sais où !
Le feu est rouge, ça craint, je dois m’arrêter. Instinctivement je me ramasse sur moi-même, en tee-shirt, je me sens très vulnérable d’un coup... Je n’ose pas me retourner de peur de prendre un nouveau jet dans la face... L’attente au feu est insupportable... Allez, tant pis ! Je passe au rouge et je me sauve.