0
|
En milieu d’après midi, tranquillement installé chez moi, je mange un plat composé de pommes de terre, de poireaux et d’oignons, le tout saupoudré de parmesan.
C’est pas mal, mais quand même y’ a un goût bizarre. Bon, j’engloutis mon assiette et fini cette petite collation par un yaourt à la confiture de coing. Ah, un goût étrange ces patates, ça râpe la langue, un petit picotement chimique au fond de la gorge. Bon, je vais reprendre un autre yaourt avec un peu plus de confiture, ça fera (...)
On m’avait déjà décrit cette scène, sans que j’ai jamais pu y assister, mais vu que je doit rester une semaine complète de travail dans cet endroit maudit, je décide de faire une pose quotidienne à neuf heures, pour l’ouverture du supermarché.
Encore sur un de ces chantier de magasin, cette fois-çi c’est au milieu de la galerie marchande d’un supermarché dans la banlieue de Toulouse ; un truc immense ; des caddies partout, une musique pourrie. D’ailleurs ici, la musique ne s’arrête jamais, (...)
Sur une ligne bien propre et aérienne du métro parisien en direction de la tour eiffel...
Quelques stations après être monté dans le wagon, entre un couple accompagné de deux enfants : un qui marche déjà tout seul et l’autre dans les bras de son père ; la mère déplace la poussette avec difficulté. Ce sont des touristes, ils parlent fort. Le chauffeur, à la mode parisienne, enclenche la sonnerie de fermeture des portes quatre secondes après les avoir ouvertes, les gens se pressent, le groupe (...)
Sur une ligne bruyante du métro parisien ; certains passages du dialogue manquent.
On va où ?
Au truc où y’a des jeux de consoles et tout
...
Et toi, si on te file une psx 2, tu la prends ?
Quoi ?
Si on te donnes une console gratos, tu la prends ?
Bin oui, bien sûr ; tout le monde ferait pareil. Mais ça n’existe pas, ça !
Ouais, mais imagine dans tes rêves.
C’est pas possible, il faut de l’argent !
Brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr.... (grand bruit)
Mais si c’est ça ! les gens y vont (...)
C’est quelques jours après le début de la guerre. Les gens en parlent, les médias sont hystériques. Le bus dans lequel je suis est détourné de son itinéraire habituel. Il y a une manifestation en centre-ville.
Je descend du bus avec les autres passagers mécontents. Ce changement ne change pas grand chose pour moi. Je n’habite pas loin. Il faut juste un peu marcher dans les rues fermées à la circulation automobile. J’arrive rue de la République. Les piétons marchent au milieu de la rue. Je (...)
Chaque année, à la même période, une grande administration française se retrouve surchargée de travail. Et pour trier toutes ces feuilles vertes remplies de chiffres, l’Etat fait appel à des Auxiliaires de renforts. J’en fais partie.
j’espère que vous n’êtes pas en retard, on a déjà sorti les gros tampons rouge plus dix pour cent.
On m’avait prévenu des réalités du travail, mais là, ça dépasse toutes mes espérances ! Une bataille d’élastiques de trois-quart d’heure cet après midi. On a (...)
la ville n’offre souvent qu’un paysage sonore agressif. Un fond de nuisance automobile rend l’ensemble bruyant. Je me souviens des sons d’une ville débarrassée de ses voitures par des urbanistes utopistes.
Je suis allé dans cette cité périphérique au bord des montagnes, pour exercer ma fonction de menuisier-réparateur d’objets en bois divers-abîmés par le chat avant l’état des lieux de l’appartement d’amis-qui voulaient revoir la couleur de leur caution-
Après le dîner, nous sortons faire (...)
Cet après-midi, en traversant un pont vers chez moi, le vent m’a rappellé une image.
C’était il y a quelques années, peu de temps avant de déménager de cette cité que l’on disait dangereuse. Au centre de ce grand ensemble de huit mille habitants, il y a un grand parc entouré de petites collines qui cachent le béton aux yeux des promeneurs.
Je suis chez moi, dans la véranda, devant mon ordinateur. Le travail n’avance pas, je tourne en rond. Un rayon de soleil pointe au travers des nuages (...)
Nous sommes le six du mois, il ne me reste que quelques jours pour régulariser ma situation auprès des assedic. J’ai déjà deux mois de retard dans mes papiers ; je n’ai plus le choix, je dois y aller... Mais après tout, jusqu’à maintenant je ne suis tombé que sur des employés compétents ; pourquoi ca changerait ?
Il fait froid, quatre stations de métro, un escalator, deux passages piétons, quelques trottoirs et j’arrive dans le hall glacé de l’institution pour les sans-emploi du premier et (...)
Nous sommes fin décembre, en plein épicentre des fêtes de fin d’année. Les repas sont copieux, voir excessifs. Une promenade digestive s’impose donc en début de soirée.
Je décide d’aller faire un tour en vélo. Moi qui suis un citadin, une ballade à la campagne la nuit prend tout de suite l’allure d’une expédition. Je sors le bicycle du garage, lui rajoute de la lumière, histoire de ne pas se faire écraser par un "indigène qui connaît la route par cœur". J’ouvre le portillon et me voilà (...)
0
|