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A Paris, un matin dans le XII éme, premier contact avec le voisinage...
Je me réveille péniblement ce matin là, ayant travaillé pratiquement toute la nuit... On est samedi et j’ouvre lentement les volets pour faire rentrer un peu la lumière d’une matinée déjà bien entamée. Tout d’un coup ma voisine bondit devant moi, comme si elle avait attendu que j’ouvre la fenêtre :
"j’ai perdu mon chat, est-ce que vous l’auriez pas vu par hasard ???"
Encore dans le gaz, je me dis tout bas : "bah (...)
C’est l’anniversaire d’Alice, 20ans ça se fête... une grande fiesta se prépare...
Tout le monde est sur le pied de guerre, presque toute la famille est invitée ce soir, plus les amis, ça fait du monde... Les préparatifs vont bon et chacun vogue à sa tâche, même Pauline la petite soeur d’Alice. L’adolescente aux phrases assassines marmonne dans son coin, par principe... Pauline, dit sa mère, j’aimerais bien que tu sois un peu gentille, on se donne tous du mal ici, alors les remarques tu les (...)
C’est une cour intérieure, à Lyon, entre la rue Thomassin et la rue Ferrandière. Une cour ordinaire, défraîchie, et qui serait jolie si elle n’était pas laissée à l’abandon par les propriétaires.
On est le 8 décembre, c’est le soir des Illuminations. Il est 18h 30. Il y a 2 luminions posés sur une fenêtre.
19h. Il y en a une quinzaine, sur d’autres fenêtres.
Chacun en met, pour soi ou pour les autres, par tradition, et la cour devient tour de lumière.
Il y a des fenêtres sans rien. Mais, à (...)
Cette semaine je suis frontalier intérimaire, je me mêle à ce flot de gens qui passe tous les jours l’épreuve du douanier attentif ou endormi. C’est le règne des voitures rapides, la nuit et la pluie ne ralentissent pas la cadence des Mi-Suisses gavés aux heures supplémentaires. Bref, je rentre du boulot.
J’ai faim. j’arrive chez les amis qui m’hébergent, le repas est prêt. une douche rapide pour me débarrasser de la poussière et des copeaux collées à ma peau. Ouf, ca va mieux.
Nous passons (...)
c’est parti :
Toujours ce chantier, Quelques jours plutôt. Une journée dense, peu de temps à moi. Mais j’ai réussi a trouver dix minutes de liberté pour me balader dans Genève. C’est court. J’ai un objectif : le magasin de bd. Vite sortir en screud par la porte arrière du chantier. Vérifier que personne ne me voie. C’est bon la voie est libre. Suivre le début du Rhône ou la fin du lac Lémant, c’est comme vous voulez. Deux cent mètres et hop ! Un pont sur la gauche, une petite place (...)
Dans mon immeuble, pour limiter l’entrée des gens indésirables, il y a deux portes. L’une a brûlé il y a quatre mois et l’autre est cassée depuis tellement longtemps qu’aucun locataire ne se souvient l’avoir vue fonctionner. On ne peut donc pas dire que mon immeuble soit fermé par des portes.
Hier des ouvriers sont venu réveiller les habitants de mon hlm à au moins neuf heure et demi du matin ; et cela pour changer la porte : celle qui a brûlée y’a quatre mois. Oh, un bien triste souvenir (...)
Malgré les apparences, il nous reste quelques traditions et en fin d’année c’est un peu plus visible. L’échange de cadeaux à Noël en fait partie. Cette année donc, comme beaucoup d’entre nous, j’ai participé à ce culte.
« Whaou, y m’a gâté le papa Noël cette année » ; et parmi de nombreux cadeaux, très nombreux même, un a participé à un hasard plus complexe que les autres.
Nous somme le vingt cinq décembre, en fin d’après midi, c’est l’heure de l’ouverture des paquets. Ils sont disposés (...)
Le plus dur c’est de la commencer... La résolution. Bin oui ! là par exemple, je devrais être couché, comme tout le monde, à réfléchir à l’année passée et à toutes mes actions : toutes ! Je dois les juger impitoyablement et m’améliorer ! Demain.
En tout cas ce soir : j’ai recu chez moi six invités de marque !! On a mangé une fondue remarquable, cuisinée à l’aide d’une recette secrète. Miam, perfecto ! On est tous affamés, sauf lui qui est couché, mais il est excusé parce que ca fait quatre (...)
Quand on voudrait vraiment, vraiment, rester sous la couette et que tous les éléments autour s’acharnent à nous prouver que... non non, pas moyen. C’est aussi ça le blues du matin.
Ca ne commence pas très bien : dès le milieu de la nuit. Je suis sur un matelas dans le salon... Confortable d’habitude, sauf que là il se dégonfle inexorablement au fil des heures... Je m’en rend bien compte parce que je me réveille régulierement, trop froid aux pieds. A moitié endormi, je n’ose pas aller (...)
Hommage à la longue pratique za zen de notre hôte lyonnais.
Pat ! pat ! pat ! pat ! des pas légers mais précipités dans le couloir. Y’en a déjà un debout. 7h30... pffffff... La couverture sur la tête. J’essaie. Les yeux serrés. Je crois le tenir ce sommeil du matin, délicieux et craintif, toujours prêt à s’enfuir, se cacher sous un lit pour n’en plus ressortir. Et alors là ! bingo, y’a plus qu’à se lever.
Rhaaaaaaah, zorrrrrrglub, blurrrrrrrp ! Manquait plus que ça : la voilà qu’est (...)
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