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Hier, j’ai mangé une papillote ; une au chocolat avec une blague à la con dedans. C’est une anecdote un peu banale en cette période. Mais cette friandise m’a été donnée avec deux histoires. C’était un peu long, j’en ai mangé quatre.
En dégustant la première, je m’étonnais d’avoir vu, dans un pauvre bar à poivrot de la Croix-Rousse, un énorme saladier de papillotes d’une bonne marque locale mis à la disposition du client, sûrement pour lui faire passer le goût infâme du café ; but de ma (...)
Malgré les apparences, il nous reste quelques traditions et en fin d’année c’est un peu plus visible. L’échange de cadeaux à Noël en fait partie. Cette année donc, comme beaucoup d’entre nous, j’ai participé à ce culte.
« Whaou, y m’a gâté le papa Noël cette année » ; et parmi de nombreux cadeaux, très nombreux même, un a participé à un hasard plus complexe que les autres.
Nous somme le vingt cinq décembre, en fin d’après midi, c’est l’heure de l’ouverture des paquets. Ils sont disposés (...)
Dans mon immeuble, pour limiter l’entrée des gens indésirables, il y a deux portes. L’une a brûlé il y a quatre mois et l’autre est cassée depuis tellement longtemps qu’aucun locataire ne se souvient l’avoir vue fonctionner. On ne peut donc pas dire que mon immeuble soit fermé par des portes.
Hier des ouvriers sont venu réveiller les habitants de mon hlm à au moins neuf heure et demi du matin ; et cela pour changer la porte : celle qui a brûlée y’a quatre mois. Oh, un bien triste souvenir (...)
Comme dirait un parisien de retour de province : « A Lyon c’est facile de frauder le métro, y’a pas de barrière » . Mais ça c’était avant. Maintenant, la fête est finie, c’est beaucoup plus dur ! Vous allez voir...
C’est le matin, levé tard, un verre d’eau vite avalé et hop, un petit tour dehors. Sortie devant mon immeuble, la porte n’existe plus, elle a brulée y’a quatre mois. j’attaque la montée en direction du plateau de la Croix-Rousse. Deux rues plus haut, la tentation est forte. La (...)
c’est parti :
Toujours ce chantier, Quelques jours plutôt. Une journée dense, peu de temps à moi. Mais j’ai réussi a trouver dix minutes de liberté pour me balader dans Genève. C’est court. J’ai un objectif : le magasin de bd. Vite sortir en screud par la porte arrière du chantier. Vérifier que personne ne me voie. C’est bon la voie est libre. Suivre le début du Rhône ou la fin du lac Lémant, c’est comme vous voulez. Deux cent mètres et hop ! Un pont sur la gauche, une petite place (...)
Samedi, un chantier à Genève, une boutique de luxe qui doit ouvrir y’a deux semaines, ça fait trois fois que je reviens pour des modifications, j’en ai marre, il est sept heures du soir et le conducteur de travaux me fait chier pour des bricoles, c’est la mauvaise blague du magasin qui n’est jamais fini. Ce chantier est maudit.
Hop, un coup de feutre sur le plaquage rayé, quelques trous au perfo dans le parquet, remettre en place des bouts de vitrines. Neuf heures, un dernier tour avec le (...)
Cette semaine je suis frontalier intérimaire, je me mêle à ce flot de gens qui passe tous les jours l’épreuve du douanier attentif ou endormi. C’est le règne des voitures rapides, la nuit et la pluie ne ralentissent pas la cadence des Mi-Suisses gavés aux heures supplémentaires. Bref, je rentre du boulot.
J’ai faim. j’arrive chez les amis qui m’hébergent, le repas est prêt. une douche rapide pour me débarrasser de la poussière et des copeaux collées à ma peau. Ouf, ca va mieux.
Nous passons (...)
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