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Il se met à pleuvoir alors que je monte dans le tramway. A l’intérieur, je dois franchir l’épreuve de la poussette vide placée au milieu de l’allée, puis je me glisse furtivement et habilement au fond de la banquette ou une femme est assise de biais, son bébé dans les bras.
Arrive le gros monsieur. Mais alors très gros monsieur, il peine à franchir la poussette et décide de s’asseoir face à moi. Pendant une fraction de seconde, il s’immobilise au passage de la maman, et je le vois aplatir (...)
Il fait plutôt beau pour un matin d’halloween. La samba résonne dans les rues étroites de vaise : La batucada défile bruyament, acompagnée d’une ribambelle de gamins déguisés et de monstres sur échasses.
Les musiciens libre de leurs mouvement profitent du moindre hall d’immeuble, de la moindre cour tester la résonnance des instruments. allez ! plus de bruit ! par Là ! une fenetre ouverte au rez de chaussée ! Tout en jouant, on en profite pour jeter un oeil. Normal. Ah tiens c’est chez le (...)
Je comprends pas trop, la chaussure là, elle me plait, je voudrais l’acheter... mais yen a qu’une. Pas de boite, juste plein de chaussures en un exemplaire sur le rayonnage... ?! je tourne 5 minutes, vais demander : "oui, la deuxième chaussure on la récupère à la caisse !"... d’aaaccord, ca c’est de l’anti-vol !
Bon evidemment, à la caisse, ya pas l’étiquette, les vendeuses (deux pour moi tout seul !) s’acharnent, essayent avec plein de chaussures... puis ca ya est apparemment, il faut juste (...)
Me voila à la caisse n°72 du carrefour... Evidemment, je suis venu acheter un seul truc à la base et je repars avec un panier plein ! Enfin, ya pas vraiment de superflu et je peux même faire le fier : ya que du produit frais...
Pas de plat cuisiné, de pizza, de boite de conserve ou de machins au sucre, je passe pour le type qui fait la cuisine, qui mange équilibré... ouah ! D’ailleurs, je jette un oeil sur les paniers voisins histoire de voir pour qui ils passent, eux... Et là... HORREUR ! (...)
c’est parti :
Toujours ce chantier, Quelques jours plutôt. Une journée dense, peu de temps à moi. Mais j’ai réussi a trouver dix minutes de liberté pour me balader dans Genève. C’est court. J’ai un objectif : le magasin de bd. Vite sortir en screud par la porte arrière du chantier. Vérifier que personne ne me voie. C’est bon la voie est libre. Suivre le début du Rhône ou la fin du lac Lémant, c’est comme vous voulez. Deux cent mètres et hop ! Un pont sur la gauche, une petite place (...)
Comme dirait un parisien de retour de province : « A Lyon c’est facile de frauder le métro, y’a pas de barrière » . Mais ça c’était avant. Maintenant, la fête est finie, c’est beaucoup plus dur ! Vous allez voir...
C’est le matin, levé tard, un verre d’eau vite avalé et hop, un petit tour dehors. Sortie devant mon immeuble, la porte n’existe plus, elle a brulée y’a quatre mois. j’attaque la montée en direction du plateau de la Croix-Rousse. Deux rues plus haut, la tentation est forte. La (...)
Dans mon immeuble, pour limiter l’entrée des gens indésirables, il y a deux portes. L’une a brûlé il y a quatre mois et l’autre est cassée depuis tellement longtemps qu’aucun locataire ne se souvient l’avoir vue fonctionner. On ne peut donc pas dire que mon immeuble soit fermé par des portes.
Hier des ouvriers sont venu réveiller les habitants de mon hlm à au moins neuf heure et demi du matin ; et cela pour changer la porte : celle qui a brûlée y’a quatre mois. Oh, un bien triste souvenir (...)
Nous sommes le six du mois, il ne me reste que quelques jours pour régulariser ma situation auprès des assedic. J’ai déjà deux mois de retard dans mes papiers ; je n’ai plus le choix, je dois y aller... Mais après tout, jusqu’à maintenant je ne suis tombé que sur des employés compétents ; pourquoi ca changerait ?
Il fait froid, quatre stations de métro, un escalator, deux passages piétons, quelques trottoirs et j’arrive dans le hall glacé de l’institution pour les sans-emploi du premier et (...)
Bon, ok, je suis un peu fatigué en ce moment... Et puis j’ai aussi vu ce film, en divix : "l’aube des morts-vivants"... Ca m’a un peu marqué... Mais, là je veux dire, je n’ai pas la berlue non plus : "IL" en est "UN", je-le-sais...
Je quitte mademoiselle O et dévale l’escalier, en retard pour le cours de percus. La nuit est tombée, je m’apprète à traverser la profonde cour intérieure de cet immeuble du bas des pentes de la Croix-Rousse. En passant de jour, j’avais déja remarqué cette grande (...)
10h : Ce groupe de jeunes est sympathique, mais je ne peux pas trop traîner : une journée de travail m’attend. Je finis ma tasse de café et je m’en vais.
10h30 : J’arrive dans un bureau de la CNUCED, l’agence de développement économique de l’ONU, où je note sur un bout de papier une série de chiffres qui m’intéressent. Je photocopie également quelques courbes et graphiques sur la production minérale de tel et tel pays. 12h : Un peu plus tard, sans l’avoir vraiment prévu, je déboule dans un (...)
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