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Le son de la Batucada résonne très fort dans la rue, c’est vrai, et le cortège ne passe pas inapercu non plus... Les gens se retournent, sortent de leurs magasins, se penchent aux fenêtres...
Le cortège est sage tout de même, il se place sur le trottoir... et oui, il est 17h, au plus fort de l’embouteillage quotidien de la sortie de Vaise... Soudain, il pleut, enfin il mouille... Bizarre quand même... Les musiciens lèvent la tête : ah bah oui, le type vient de nous vider une carafe d’eau de (...)
Vendredi - Acte 1 : le chtit concert reggae est bien entamé dans le bar, le rasta au grosses dreadlocks aussi : il est entrain de jumper devant la scène en fumant un gros joint sous le nez du patron... ca le fait moyen. Vingt minutes après on le retrouve pétrifié sur une chaise, la bouche ouverte à ronfler comme un cochon jusqu’à la fin.
Lundi - Acte 2 : J’ai raté mon bus, je prend le métro. Arrivé à Saxe, j’observe par la fenêtre un type entrain de réajuster son bonnet (bleu) devant la (...)
Non seulement c’est un souvenir ancien, mais en plus, c’est un évènement auquel je me suis contenté d’assister comme ça, en passant.
Donc, comme l’indique le titre, ça se passe gare de l’est, à Paris, il y a au moins 4 ou 5 ans. Je rentrais de je ne sais plus où, pour aller vers un endroit dont je me souviens encore moins, et d’ailleurs, ça n’a aucun intérêt. Il devait être 3 ou 4 heures du matin. Pour ceux qui connaissent la gare de l’est, il y a, sur la gauche de la gare quand on lui (...)
Il a fallu quitter Lyon et mettre un terme à des vacances qu’on ne se résignait pas à avoir loupées. Adieu les châteaux, les montagnes, les villages en Espagne. Merci la neige, la tempête et le froid, sans qui, peut-être, ce flop n’aurait pas été aussi réussi.
La Renault 9 est toujours aussi verte et rectangulaire. Le chauffage hésite toujours à nous cramer les pieds ou nous glacer le nez. Tout est dans l’ordre. Nous ne fonçons pas sur l’A6 direction Paris. Non, nous nous dandinons sur la (...)
J’adore le voyage et la route. Paradoxalement, conduire m’angoisse. J’ai toujours peur de faire une bêtise quelconque, qui me vaudra une engueulade avec un beauf de base ou des réparations au coût incalculable.
Dimanche en fin d’après-midi, dans les rues de Versailles. Il fait presque nuit et il y a pas mal de trafic. Je décide de changer d’itinéraire, me rendant compte que celui que j’ai choisi sera sûrement plus long. Je quitte le boulevard pour revenir en arrière par une ruelle. Comme la (...)
Comment le zen vous échappe parfois
Cela faisait des mois que Christian nous faisait chier. Je dis "nous", c’est-à-dire l’équipe de volley-ball sénior masculine 2 du fantastique Paris Volley Club (PVC pour les intimes).
Christian a l’habitude de commander et de conseiller. Le genre à ne cesser de faire des recommandations que vous connaissez par coeur. Aux entrainement de volley (au PVC, je l’ai déjà dit), il reprend tout le monde : celui qui vient de faire une passe à un voisin, celui qui (...)
Il est 21h, Enfin chez moi. Fatigué, la tête comme... comme après huit heures d’usine, quoi ! Ecroulé sur mon canapé, je m’apprête à entrer dans une intense méditation transcendentale, quand un monstrueux YO ! MOTHERFUCKER !! jaillit à travers mes (trois) fenêtres ouvertes... Hein ? quoi ? qu’est-ce-qui-s’passe ?
Ah ! Bon ! Ce sont les voisins d’en face qui profite du mini-jardin de leur pavillon de coloc’ pour faire une petite teuf... Ils ont des super bonnes enceintes, tout le quartier en (...)
A fond en vélo sur le boulevard ! A droite, Deux voitures garées, un gros chien qui court de l’une vers l’autre, il saute sur son maitre,"Bin oui mon gros chien !", puis met ses grosses papattes sur la portière arriere de la caisse... Panique ! Maimaitre le chasse de là et frotte sa tuture, la sueur au front.
Moi, ça me fait bien rigoler ! Ca me rappelle au début du mois, le matin de "formation" à l’usine... Blabla sécurité, propreté, solidarité, et même management voire économie !! le tout (...)
Usine de Gerland, 20H. Après sept heures à répéter 1850 fois les mêmes gestes, je me sens moyennement en forme. Enfin, la journée est finie, c’est déja ça. Je termine de me changer dans les vestiaires, les collègues de nuit, déja fatigués, viennent prendre la relève.
L’un deux me demande de lui prêter 40 centimes pour un café. Moi, j’ai pas envie, il est pas très sympathique et je sais qu’il trouverait une excuse bidon pour se défausser si moi, je lui demandais. MAis bon, je compatis, la (...)
Je m’attendais a me retrouver dans un petit atelier d’artisan menuisier-plaquiste, le truc avec des copeaux partout et qui sent bon la colle à bois... Mais là, c’est en face d’une méga villa avec mur d’enceinte et vue plongeante sur la piscine que je me retrouve... Je sonne.
BZZ, la caméra se met en marche à l’interphone :
Bonjour, je viens pour travailler sur le site Internet !
Ahoui, rrentrrez (énorme accent portugais)
ccccrrrr, le portail electronique s’entrouvre et me laisse passer, (...)
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