Le 2 octobre 2006, par Diogène69,
Où la preuve fournie à mademoiselle mon ex-voisine que pour s’éclater, pas besoin de se bousiller les récepteurs à sérotonine !
Qu’il est donc dur d’être le père de deux chérubins !!! Le rapport à la portance aérodynamique du corps humain en milieu herbeux ? Attendez donc !!! Ca va venir !!!!!
Donc voilà toute l’histoire ! Hier, jour béni pour les escargots et les grenouilles, je fuyais la douce campagne bucolique (enfermé dans une maison avec ma môôôman voulant régir ma vie, sans internet, donc à regarder l’eau par la fenêtre) quand nous eûmes mes fils et moi le bonheur de tomber sur un spectacle intéressant : les bouchons pluvieux autoroutiers !
Tout d’abord très angoissé par le risque d’entendre la phrase honnie se pointer à l’orifice accoustique de mes oreilles : “Papa, quand c’est qu’on arrive ?” je fus surpris par une parade improbable de mon schtroumpf adoré : “Papa pourquoi tu t’arrêtes ?” !
Il est vrai que sur l’autoroute l’exercice est d’habitude périlleux (surtout en cas de fluidité de la circulation) ! Mais en l’occurence l’union faisant la force je me permis de lui faire remarquer que même si j’avais un esprit très anti conformiste je me permettais pour une fois de faire comme mon voisin conducteur de devant qui lui même avait copié son prédécesseur et ainsi de suite !
Bref, au pas, sous les trombes d’eau je lachais un “encore un taré qui s’est fichu en l’air en roulant trop vite sous la pluie !” avant de me taire et d’oberver avec remords les pompiers en train de faire de la réanimation cardiaque au sus-dit taré...
Suivit donc un silence angoissé de ma part (heu... je faisais aussi du 110 il n’y a que 10 mn !!!!) et songeur de la part de mes petits bouts (c’est la suite qui me l’a prouvé).
“Heureusement que tu sais conduire sous la pluie Papa” commence mon grand... (sourire fier et gonflement de thorax de ma part)
“Papa, c’est le seul à savoir conduire !” renchérit le schtroumpf
Et voilà comment j’ai continué à 60 km/h sur la file droite de l’autoroute en pensant à la toute puissance de l’aura paternelle et aux 110 affichés sur le compteur seulement 20 km avant...
Morale de l’histoire... Pour s’envoyer en l’air et s’éclater il ne suffit que d’être inconscient et croire en sa toute puissance... Le dérapage c’est pour les autres !!!!