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Un voyage, ce sont des idées et des images mentales, qui partent à la rencontre de la réalité. Ici, à l’aube, il fait un froid glacial. Avec le manque de sommeil et les repas sautés, je le sens encore plus.
Je grelotte sans pouvoir m’arrêter. J’ai beau être saoûlé de fatigue, quand notre véhicule passe le poste frontière, j’ai encore en tête tout ce que j’imaginais de la Roumanie. Ancienne dictature, répressive jusqu’à l’absurde. Un des pays les plus pauvres d’Europe. Confins du continent (...)
Lorsque l’on a un goût pour ce que la Fnac appelle les « musiques du monde », on se met souvent à associer aux divers pays qui nous font rêver un style musical ou un morceau qui nous tient à cœur. Pas besoin de chercher très loin : un peu de Compay Segundo pour Cuba,...
... une chanson d’Alpha Blondy pour la Côte d’Ivoire ou même, allez, Tarkan pour la Turquie. Mais ça a ses limites. Si je vous dis « le Togo », que me répondez-vous, là, sans réfléchir, hop !
Pas facile n’est-ce pas ?
Du (...)
Mon compère est parti depuis plusieurs heures retrouver une vieille connaissance... Me voila seul dans le coeur de la vieille ville : ici, cela signifie des rues basses & étroites composée d’un alignement ininterrompu d’échoppes ; elles-mêmes remplies à craquer de fringues de randonnées et d’objets baba-cool pour touristes en manque de clichés...
Je zone un peu... Tout cet étalage ne me donne envie de rien, alors forcement, je tourne en rond en attendant le retour du compère qui ne devrait (...)
Parfois c’est bon de réaliser ses fantasmes...
Vive le roller. En été, en hiver, c’est le plaisir de la glisse sur les pistes grises de nos villes.
Adepte des roulettes depuis 1995, et ses grèves mémorables, j’ai toujours pris un plaisir intense à me balader et à me déplacer en rollers. Fier devant les filles, méprisant devant les voitures embouchonnées, quoi de plus beau que de voler de rue en rue ?
Avec le temps j’ai appris à bien me débrouiller, et je me suis fait cette réflexion : sur (...)
Non seulement c’est un souvenir ancien, mais en plus, c’est un évènement auquel je me suis contenté d’assister comme ça, en passant.
Donc, comme l’indique le titre, ça se passe gare de l’est, à Paris, il y a au moins 4 ou 5 ans. Je rentrais de je ne sais plus où, pour aller vers un endroit dont je me souviens encore moins, et d’ailleurs, ça n’a aucun intérêt. Il devait être 3 ou 4 heures du matin. Pour ceux qui connaissent la gare de l’est, il y a, sur la gauche de la gare quand on lui (...)
Nous apprentis SDF Lorient - Festival Interceltique , été 1990... 91 ?
Pas facile à dater tout ça... Beaucoup de brouillard...Hum. On arrive de Vannes avec Hugo et on se fait déposer en voiture par maman. On va pas aller au camping gratuit du festival... ca craint, Parait que ya eu un meurtre et tout. Bah, on dormira à la belle !
On déambulle et on finit par s’endormir : chacun notre banc et notre bouteille de Chouchen... Jusqu’ici tout va bienZZZ... Mais là en plein milieu de la nuit, tout à coup, il fait vraiment trop trop froid : la congélation éthyllique ! (...)
"Old pirates yes they rob I - Sold I to the merchants ships - Minutes after they took I - From the bottomless pit..."
J’étais en train de finir la vaisselle avec un des mes acolytes, quand j’ai entendu cette chanson venir du réfectoire, accompagnée à la guitare. C’était un de nos hôtes africains qui la chantait, suivi en chœur par des amis à lui. C’était le soir, je me tenais sur le perron de ce petit bâtiment délabré où l’on faisait la vaisselle, sur ce campus gris, vide pendant l’été (à (...)
L’action se passe en Loire Atlantique, à Préfailles, petite station balnéaire au bord de la mer, à côté de Nantes. Cela faisait une heure que je n’avais pas attrapé une seule vague à surfer avec mon petit bodyboard.
Trop de monde à l’eau, jamais bien placé. Pourtant les vagues étaient belles. Un bon mètre cinquante, qui formait des "tubes" sur les plus grosses d’entres elle. J’essaye de partir sur une vague assez grosse et la lèvre de celle-ci au lieu de me recracher vers le bas m’aspire (...)
A Bastille, c’est quand même un peu spécial... Beaucoup de bars, beaucoup de bruit, beaucoup de bars... Etc. Mais une fois passée cette lourde porte au bout de la rue de Lappe... On change d’espace-temps !
Du silence, des fleurs, des arbres... Et même un lapin ou deux ! Le pôte qui logeait là recevait souvent du monde dans son tout petit-petit studio sous les toits. Beaucoup de gros son et de gros matos au programme...
Un été où il avait laissé ses clefs en partant en vacances, on n’a pu (...)
la ville n’offre souvent qu’un paysage sonore agressif. Un fond de nuisance automobile rend l’ensemble bruyant. Je me souviens des sons d’une ville débarrassée de ses voitures par des urbanistes utopistes.
Je suis allé dans cette cité périphérique au bord des montagnes, pour exercer ma fonction de menuisier-réparateur d’objets en bois divers-abîmés par le chat avant l’état des lieux de l’appartement d’amis-qui voulaient revoir la couleur de leur caution-
Après le dîner, nous sortons faire (...)
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