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Maintenant, je dois traverser tout Paris pour aller bosser, en plongeant d’un côté et en ressortant de l’autre, tel une taupe urbaine. Je comprends enfin ces légendes que véhicule l’inconscient collectif francilien, sur ces mystérieuses et inquiétantes créatures qu’on appelle les "Grêves".
Combien d’enfants d’Essonne ou du Val d’Oise auront été terrifiés par cette injonction : "Mange ta soupe, sinon je dis aux Grêves de venir te chercher !" ? Aujourd’hui, je comprends tout cela.
Il est 17h. (...)
Nous sommes fin décembre, en plein épicentre des fêtes de fin d’année. Les repas sont copieux, voir excessifs. Une promenade digestive s’impose donc en début de soirée.
Je décide d’aller faire un tour en vélo. Moi qui suis un citadin, une ballade à la campagne la nuit prend tout de suite l’allure d’une expédition. Je sors le bicycle du garage, lui rajoute de la lumière, histoire de ne pas se faire écraser par un "indigène qui connaît la route par cœur". J’ouvre le portillon et me voilà (...)
Quand on voudrait vraiment, vraiment, rester sous la couette et que tous les éléments autour s’acharnent à nous prouver que... non non, pas moyen. C’est aussi ça le blues du matin.
Ca ne commence pas très bien : dès le milieu de la nuit. Je suis sur un matelas dans le salon... Confortable d’habitude, sauf que là il se dégonfle inexorablement au fil des heures... Je m’en rend bien compte parce que je me réveille régulierement, trop froid aux pieds. A moitié endormi, je n’ose pas aller (...)
Hommage à la longue pratique za zen de notre hôte lyonnais.
Pat ! pat ! pat ! pat ! des pas légers mais précipités dans le couloir. Y’en a déjà un debout. 7h30... pffffff... La couverture sur la tête. J’essaie. Les yeux serrés. Je crois le tenir ce sommeil du matin, délicieux et craintif, toujours prêt à s’enfuir, se cacher sous un lit pour n’en plus ressortir. Et alors là ! bingo, y’a plus qu’à se lever.
Rhaaaaaaah, zorrrrrrglub, blurrrrrrrp ! Manquait plus que ça : la voilà qu’est (...)
A Bastille, c’est quand même un peu spécial... Beaucoup de bars, beaucoup de bruit, beaucoup de bars... Etc. Mais une fois passée cette lourde porte au bout de la rue de Lappe... On change d’espace-temps !
Du silence, des fleurs, des arbres... Et même un lapin ou deux ! Le pôte qui logeait là recevait souvent du monde dans son tout petit-petit studio sous les toits. Beaucoup de gros son et de gros matos au programme...
Un été où il avait laissé ses clefs en partant en vacances, on n’a pu (...)
Le 4 février 2003, par SmÔg,
dans Hiver 2002
C’est le genre de soirées que tout le monde à déjà vécu une fois... Celles qui s’annoncent formidables et qui par une suite d’éléments malchanceux deviennent mémorablement pathétiques...
Il était une fois dans la capitale de Paris, un groupe de jeunes qui veut se divertir... (Je tairai les noms pour éviter des représailles sanglantes...) On est en hiver et le gentil maire met à la disposition des habitants de jolies patinoires pour les badauds. Après quelques jours de mûres réflexions, (...)
Entre ceux qui laissent le café sur le feu, ceux qui ratent le riz avec un autocuiseur ou ceux qui transforment les pates en ciment : en cuisine, c’est chacun sa spécialité, chacun son petit secret de fabrication.
Moi, j’ai personnellement réussi un grand coup la semaine dernière.
Il est 14 heures et j’ai très faim, je travaille devant l’ordi depuis plusieurs heures. Je me décide pour des patates sautées... C’est un peu long, mais ca vaut le coup, avec une petite côte de porc grillée à la (...)
Petite scène à la gare de la Part-Dieu, c’est jour de grêve et on nous barre l’entrée des 3 pauvres guichets ouverts :
En attendant que mon compère négocie son passage auprès d’un gros vigile, j’observe une petite fille apparement atteinte du syndrome d’hyperactivité aigue qui consiste à sauter partout en donnant des grands coups de ballon de baudruche à ses parents.
La mère lui donne l’ordre d’arrêter immédiatement, elle est occupée à chercher quel train ils pourraient bien prendre et elle (...)
Il fait chaud, très chaud, au milieu de cette marée enfumée d’un bon millier de personnes. Les gens hurlent et sautent en l’air. Moi aussi, d’ailleurs.
En face de nous c’est ASian Dub Foundation en concert légerement hystérique. Les tchatcheurs beuglent dans le micro, plus fort que le batteur qui tape comme un sourd ; du coup, le percusionniste passe inapercu malgré ses coups de massues sur un tamtam géant qu’il tient en bandoulière. (Je parle pas du DJ qui rajoute des breakbeats, du (...)
Mes études m’ont sensiblement éloignées de ma ville natale, et m’ont donc amenées à utiliser les « trains grandes lignes » qui sillonnent la France.
J’arrive ainsi en gare, très moche il faut le dire, de M_________. Bon, j’ai un changement. Je prends mon courage à 2 mains : je descends mon gros sac du porte bagage et débarque sur le quai. Mais bien sûr ce n’est pas le bon pour mon prochain train. Suée, passage souterrain, fatigue, marche, suée... enfin le bon quai ! Mais évidement je ne (...)
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