aujourd’hui, c’est lundi
Le 11 octobre 2004, par gabzéta, lyon
8h30 : au croisement de ma rue, une voiture s’est salement garée, et j’y vois rien : je m’avance doucement sur le boulevard et là, un putain de taxi déboule à angle droit et me frôle à 90 à l’heure au moins. 50 cm de plus et je me faisait littéralement exploser !
8h50 : je suis toujours à 800m de chez moi, après le camion des éboueurs, c’est le bus qui bloque la rue, l’embouteillage dès le réveil, ça fout la mort.
9h50 : rendez-vous dans le brouillard au fin fond de la cambrousse, chez un des pires client du moment ; il me tient la grappe deux heures pour des conneries et veut tout changer sur son site Internet, alors qu’il a pas été foutu de me donner une seule info potable depuis le début.
12h30 : j’ai mon frère au téléphone qui me dit qu’il sera pas là si on décale la date de l’anniversaire de papa/maman… tant pis pour mon week-end prolongé à Paris, je serais quitte pour un aller/retour à l’arrache… bon, c’est ma faute, je m’y prends trop tard, mais ça m’empêche pas d’être dégoûté.
18h : je quitte le boulot en trombe pour tâcher d’arriver à l’heure à un premier cours d’Aïkido au cas ou il serait pas déjà complet : j’ai 45mn devant moi. Je dois traverser Lyon et Villeurbanne. Pas gagné.
18h20 : j’arrive à la part Dieu, tout est encore possible, même si ça devient plutôt encombré au bout de la rue. j’accélère au moment ou une connasse décide de traverser au rouge en regardant les nuages dans le ciel : deuxième méga frayeur de la journée.
18h43 : je fait 30 mètres en 3 minutes, puis les 10 mètres restant en 20 minutes pour me retrouver inextricablement coincé a l’entrée d’un rond point avec 150 automobilistes qui deviennent tous dingues : tout droit, c’est ma route et c’est l’enfer, à droite je rentre chez moi, j’ai une seconde pour me décider… je craque ! tant pis pour l’aïkido, d’ailleurs c’est déjà commencé.
19h : encore un bon quart d’heure pour franchir 1 malheureux kilomètre… Et dire que ce n’est que le début de 3 ans de chantier du nouveau tram… dans ma rue je repère un chien joyeux qui farandole au milieu de la rue, évidemment il décide de tourner courir vers son maître pile au moment ou je passe : je freine à bloc !
19h03 : son con de maître m’explique que son chien est devenu sourd, qu’il m’a pas entendu, que c’est pas sa faute, mais qu’il l’a grondé : j’ai envie de lui piquer ses énormes lunettes triples foyer au binoclard, pasque son chien, je sais pas s’il est sourd, mais il est comme lui : con et aveugle.
moralité : je serre les dents et je m’entraîne au self contrôle pour un hypothétique cours d’aïkido. La journée n’est pas totalement ratée : je ne me suis pas fait pulvériser, je n’ai pas tué de femme, ni de chien. Et en plus j’éteins mon ordinateur, tout de suite, maintenant.
Post-Scriptum : et je corrige les fautes demain