22 anecdotes époustouflantes

La vie en bus 

Le 29 novembre 2003, par gabzéta, Lyon

Quand vous prenez le bus à Lyon, il faut être assis ou alors bien s’accrocher partout là où vous pouvez, parce que les chauffeurs virages sont très brusques.

Il est environ 23h10 , je prends donc le bus de nuit pour rentrer chez moi. Un couple de seniors, monte à un arrêt et essayent de passer leur billet dans les machines, qui ne marchent pas évidemment (eh oui il faut avoir le bip, maintenant). Le bus redémarre alors qu’ils avancent péniblement vers la seconde machine : Aie ! la gravité va frapper… Non, la dame s’en sort et réussi à s’asseoir sans trop de mal. Le monsieur, lui a des gestes lents, trop lents… Mais ouf ! Il s’en sort grâce à un habile rétablissement sur la rambarde puis sur un fauteuil.

Ils ne sont pas assis depuis deux arrêts qu’un dreadlock, de facile 2m de haut, s’insère entre eux à la place vide près de la fenêtre. La femme grimace, fait des signes à son mari. Moi je me dit, bonjour le cliché de la vieille raciste en manteau de fourrure… Elle finit par se lever… Et oups, nouvelles acrobaties pour s’asseoir sur un autre siège.

 le pépé : « mais pourquoi tu t’en vas ? » (Comme si il ne savait pas.)

J’entends le dreadlock qui se racle la gorge bruyamment à de nombreuses reprises. Pépé finit à son tour par se lever… Zigzags incontrôlééééés….

 Mamie : « Mais pourquoi tu te lève ? On n’est pas encore à l’arrêt ! » (petite vengeance).

je vois bien le dread, maintenant. Il racle et crache des mollards dégueux à ses pieds, sur la vitre, sur le siège de devant… Il se contrôle plus vraiment là.

Bon finalement, ils descendent tous à la même station et un autre type entre, se dépêche de s’asseoir avant que le bus démarre… Mais là, il ne choisit pas le bon fauteuil.

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