La pétanque, c’est traitre parfois
Le 15 mai 2003, par gabzéta, Lyon
À la base, ce dimanche-là on devait partir visiter le palais du facteur Cheval à 100 km… Mais en fait le matin y’avait plus de cheval… Euh de voiture ! Alors comme des terrains de pétanques y’en a plein, on s’est tapé 26 parties à la suite !
Il fait beau, en plus on a le grand terrain pour nous quatre, sur une place sympa à mi-hauteur des pentes de la Croix-Rousse. On s’amuse, on y va tranquille. Dès fois des petits papis nous observent du coin de l’oeil – bin oui on est des jeunes et on joue aux boules, ça, c’est fortiche diou ! – Ou alors c’est carrément une bande de touristes en vadrouille littéralement fascinés, ça doit avoir l’air « so frenchy ».
Là un papi s’assoit sur le banc, mais vraiment à 20 cm du cochonnet. Il nous regarde jouer (sans en avoir l’air)… Une partie, deux parties, dix parties… Et puis d’un seul coup il se lève comme un fou et boitille à travers le jeu de boules en sautillant, le rictus et la bave aux lèvres !
On le suit du regard, légèrement déconcentrés tout de même… Il s’était posé là tranquillement pour attendre son bus, mais son bus ne l’a pas attendu, lui ! le salaud lui passe pile sous le nez.
Pépé ne revient pas s’assoir. Il se décide à remonter en haut des pentes à pied, quoi. Il boite, ça doit être hyper chiant, je pense que l’on ne l’y reprendra plus.