J’me réveille -ce matin -ta tin ta tin tin
Le 10 janvier 2003, par gabzéta, Lyon
Quand on voudrait vraiment, vraiment, rester sous la couette et que tous les éléments autour s’acharnent à nous prouver que… non non, pas moyen. C’est aussi ça le blues du matin.
Ca ne commence pas très bien : dès le milieu de la nuit. Je suis sur un matelas dans le salon… Confortable d’habitude, sauf que là il se dégonfle inexorablement au fil des heures… Je m’en rend bien compte parce que je me réveille régulierement, trop froid aux pieds. A moitié endormi, je n’ose pas aller chercher une couverture au fond du placard de la chambre dans le noir, là ou dorment mes hôtes de cette nuit : papa, maman et bébé castor. Tant pis.
Le matin ne devrait pas tarder à pointer son nez… Soudain : BBRBRBRBRBRBR-un assourdissant bruit de perceuse brise le silence à l’étage en dessous ou au dessus pendant une minute. Horrible. Comme réveil du lundi, ya plus doux. J’entends un bébé brailler dans l’appart à côté, ca va pas louper, bébé castor va… Du bruit à côté ! Apparemment, c’est plutôt maman karibou qui n’a pas trop la forme, elle va vomir direct… Beuh… Si je restais au lit…mm ? Aah, voila le camion poubelle qui s’y met lui aussi ! Allez vas-y ! Fais-les toutes tomber par terre tiens ! Histoire de réveiller les mortszzz… Zzz…
DDRIINNNG… hein ? quoi ? l’interphone ! j’y crois pas…
« Bonjour ! C’est le facteur pour un recommandé ! »
« grmbl » La loi des séries.
Ok, j’ai compris, j’abandonne. J’avance vers la cuisine dans une espèce de brume mentale… Dans ce genre de cas, soit je suis d’une humeur massacrante, soit je ne sors que des vannes absurdes à mon entourage pendant deux heures… Bon, allez ! Juste m’habiller et sortir dans le froid : direction la boulangerie ! On verra ensuite…