22 anecdotes ébouriffantes

La pétanque, c’est traitre parfois

Le 15 mai 2003, par gabzéta, Lyon

A la base, ce dimanche là on devait partir visiter le palais du facteur Cheval à 100 km… Mais en fait le matin y’avait plus de cheval… Euh de voiture ! Alors comme des terrains de pétanques y’en a plein, on s’est tapés 26 parties à la suite !

Il fait beau, en plus on a le grand terrain pour nous quatre, sur une place sympa a mi-hauteur des pentes de la Croix-Rousse. On s’amuse, on y va tranquille. Dès fois des petits papys nous observent du coin de l’oeil – bin oui on est des jeunes et on joue aux boules, ca c’est fortiche diou ! – Ou alors c’est carrement une bande de touristes en vadrouille littéralement fascinés, ça doit doit avoir l’air « so frenchy« .

Là un papy s’asseoit sur le banc, mais vraiment à 20 cm du cochonnet. Il nous regarde jouer (sans en avoir l’air)… Une partie, deux parties, dix parties… Et puis d’un seul coup il se lève comme un fou et boitille a travers le jeu de boules en sautillant, le rictus et la bave au lèvres !

On le suit du regard, légerement déconcentrés tout de même… Il s’était posé là tranquillement pour attendre son bus, mais son bus ne l’a pas attendu, lui ! le salaud lui passe pile sous le nez.

Pépé ne revient pas s’asseoir. Il se décide à remonter en haut des pentes à pied, quoi. Il boite, ca doit être hyper chiant, je pense que l’on ne l’y reprendra plus.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.